Cette notion revendiquée trop fortemment, n'est elle pas un peu galvaudée?
La liste est longue et cela sans citer les épices que nous utilisons régulièrement et qui sont pratiquement toutes originaires des zones tropicales.
Alors fi les théoriciens et historiens de la "recette authetique", les intégristes, racistes et xénophobes du produit, prônant le protectionnisme. En réction à tout cela, je préfere cultiver le paradoxe plutôt que les préjugés, j'ouvre mes portes aux produits et aux cuisines d'ailleurs et je dis spontanément OUI au métissage de la cuisine, à condition qu'elle ait des racines profondes, mais je dis énergiquement NON à l'appauvrissement culturel que nous impose la standardisation mondiale avec les produits du "modèle" américain, la "world food" industrielle, que ce soit des nems, de la pizza ou des tacos ayant tous le même goût, celui d'arômes artificiels, de glutamate de sucres er de gras inutiles.
D’autre part il faut savoir que le métissage « terroir-épices » en Provence est une vieille histoire. Epices et denrées exotiques ont été introduites par les Phéniciens en Europe, via la Méditerranée et entre autre par Massalia (Marseille), 400 ans avant JC, donc bien avant la conquête romaine...et celle des fast food américanisés!!!